Édition du mercredi 5 septembre 2012
Canal Seine-Nord : le gouvernement cherche à rassurer les élus
Après l’annonce de la « suspension » du dialogue compétitif en vue de signer un partenariat public-privé sur le canal à grand gabarit Seine-Nord (voir Maire Info du 3 septembre), le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a rencontré des élus locaux et les responsables de Voies navigables de France, à Cambrai, lundi 3 septembre. Il a tenu à rassurer sur la volonté du gouvernement de ne pas abandonner ce projet, précisant que l’annonce de la « suspension » par le géant du BTP Bouygues était unilatérale. « Ni de la part de Voies navigables de France (VNF), ni de l’État, il n’y a eu de suspension du dialogue compétitif », a déclaré le ministre.
Il n’a toutefois pas caché les difficultés financières qui entourent ce chantier estimé à quelque 4,3 milliards d’euros, jugeant que les subventions européennes, qui ne se montent qu’à 6,22% du coût du projet, étaient insuffisantes. Il a appelé l’Europe a faire un effort supplémentaire, estimant qu’en l’état le montage financier n’était « pas soutenable ».
Le président de VNF, Alain Gest, a indiqué quant à lui qu’il souhaite « aller au bout de ce projet qui nous paraît fondamental, sur le plan national et international ».
Reste que le dialogue compétitif ne pourra pas se conclure comme prévu en octobre 2012, et qu’il faudra attendre les conclusions du rapport que vient de commander le gouvernement – dont la remise est prévue début 2013 – pour voir les choses avancer… ou voir le projet enterré, faute de moyens.
Il n’a toutefois pas caché les difficultés financières qui entourent ce chantier estimé à quelque 4,3 milliards d’euros, jugeant que les subventions européennes, qui ne se montent qu’à 6,22% du coût du projet, étaient insuffisantes. Il a appelé l’Europe a faire un effort supplémentaire, estimant qu’en l’état le montage financier n’était « pas soutenable ».
Le président de VNF, Alain Gest, a indiqué quant à lui qu’il souhaite « aller au bout de ce projet qui nous paraît fondamental, sur le plan national et international ».
Reste que le dialogue compétitif ne pourra pas se conclure comme prévu en octobre 2012, et qu’il faudra attendre les conclusions du rapport que vient de commander le gouvernement – dont la remise est prévue début 2013 – pour voir les choses avancer… ou voir le projet enterré, faute de moyens.
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